306 pages dont 10 photos en noir et blanc, ce nouveau livre s’intéresse à l’histoire Langogne, Luc et Chastanier.
ISBN : 9782951868953
Achevé d’imprimer en juillet 2014
25 euros (pour l’acheter, rendez-vous à cette page)
Nouvelle publication de Jacqueline et Guy Eglin, le livre Langogne Luc Chastanier est disponible à la vente fin juillet 2014 au prix de 25 euros.
Au fil des recherches des auteurs aux archives de Mende, il leurs a paru utile de partager leurs découvertes, sur la vie des hommes et des femmes, dans ce pays du Nord-Est du Gévaudan, au XVIII siècle pour Langogne et Chastanier et plus longuement pour Luc, à partir du XIIIe.
Ce territoire était surtout un lieu de passage : Regordane, Evêché de Mende, Evêché de Viviers, Evêché du Puy, un important lieu d’échanges.
Les auteurs ont conservé le plus possible l’orthographes et la syntaxe d’époque.
Quelques extraits :
Une visite de l’église de Langogne :
« Verbal de la visite faicte par nous, Jean Bros docteur en théologie, curé de Langogne et archiprêtre de Saugues, aux esglises de parroisses du dit archiprétré. »
« L’an 1631, commencé le 12 may susdit. L’esglise Saints Gervais et Protais de la ville de Langogne est conventuelle, à laquelle est unie la parrochielle. Elle est en son entier, mais elle menace de ruine, attendu que la voûte est ouverte en quelques endroits et par la ruine du couvent dont la plus grande partie est en ruine, notamment les chambres des claustriers qui servaient d’arcs boutants et encoules, comme aussy pour n’avoir esté bien entièrement couverte. Y pleuvant en divers endroits qui est cause qu’est grandement humide comme aussy pour n’estre blanchie. Dans cette esglise sont 12 autels.
Le Saint Sacrement repose dans celui du chœur en un cyboire léton et surdoré et azuré. Le tabernacle est bien peint et couvert d’un petit pavillon velours rouge et il y en a un autre camelot vert. Il se ferme à clef. Il y a une coupe argent pour la communion et une autre léton surdoré pour apporter le Saint Sacrement aux malades.
Le château de Luc :
Au sud de Langogne, se dressent les restes du château-fort de Luc, avec son donjon surmonté de la silhouette blanche de la Vierge de Lourdes.
La forteresse est entourée d’un grand fossé, sur trois côtés, qu’on fait remplir d’eau quand on veut, et de rochers fort escarpés du côté du levant.Le corps de logis présente un bel exemple de construction en épis (opus spicatum), méthode de construction très ancienne. On peut voir la même technique d’assemblage des matériaux, à la base de l’église de Prévenchères. Laquelle doit dater de la même époque.
Quelques temps après la mort de Duguesclin, le chevalier de Polignac, le seigneur d’Agrain des Ubas, dont un ancêtre fut, à la croisade, vice-roi de Jérusalem, et Bourbald des Choisinets, sont victorieux des routiers venus faire le siège de la citadelle. Les fuyards passent l’Allier au pont appelé encore : le pont des Anglais. Avec ses cinq tours , ses trois redoutes et son donjon, bâti aux limites du Vivarais et du Gévaudan, le château surveille la voie Régordane, voie empruntée par de nombreux voyageurs et muletiers. «Tous les chemins de la région convergent vers Luc. »